L'hiver même en août https://hiver.journalintime.com/ fr 2020-06-20T01:45:15+02:00 https://hiver.journalintime.com/Quoi-ecrire Quoi écrire Ça fait quelques semaines que je pense à venir écrire ici, tout un tas de réflexions me traversent le cerveau et les neurones mais maintenant que j'y suis, plus rien ne me vient. C'est plutôt frustrant mais c'est classique chez moi : une super idée ou réflexion, la paresse de l'écrire et l'oublier. Je n'ose pas imaginer tout ce que j'ai laissé échapper. Je me rassure en me disant qu'elles sont quelque part dans mon subconscient ou ont laissé une trace latente mais on ne saura jamais. Un jour, je me suis d'ailleurs demandé combien d'objets avais-je perdu sans m'en rendre compte ? Ça fait quelques semaines que je pense à venir écrire ici, tout un tas de réflexions me traversent le cerveau et les neurones mais maintenant que j’y suis, plus rien ne me vient. C’est plutôt frustrant mais c’est classique chez moi : une super idée ou réflexion, la paresse de l’écrire et l’oublier. Je n’ose pas imaginer tout ce que j’ai laissé échapper. Je me rassure en me disant qu’elles sont quelque part dans mon subconscient ou ont laissé une trace latente mais on ne saura jamais. Un jour, je me suis d’ailleurs demandé combien d’objets avais-je perdu sans m’en rendre compte ? C’est terrible mais c’est d’autant plus effrayant que le palpable puisse disparaître en un instant, sans rien laisser derrière.

Le fait est que ces derniers jours, je me sens seule, déconnectée au monde. Un sentiment vécu par beaucoup, n’est-ce pas ?

Les examens sont terminés, j’attends les résultats et ensuite commenceront des vacances sans grands projets.

C’est marrant car j’ai passé l’heure précédente à rassurer une amie qui elle aussi, est perdue. Elle n’arrive pas à s’écouter et en temps normal, je ne rencontre pas ce problème. Malheureusement, une période similaire s’ouvre à moi et me voilà en route vers un chemin sans destination.

Je n’aime pas les objectifs, ils ferment à toutes les possibilités dont regorgent l’univers. Mais ! Cette perspective (mmh) de vie n’est possible que quand on s’écoute. Je n’y arrive plus vraiment. C’est une question de temps avant d’en sortir mais c’est pénible d’y être. Je m’entoure de beaucoup de gens récemment, pour ne pas être seule, mais quand je rentre chez moi, je plonge dans une mer de silence. En réalité, dès que les lumières s’éteignent, même en compagnie, le sentiment reste le même.

Avant le confinement, je n’avais pas ça, tout allait pour le mieux. Se retrouver face à soi-même aussi longtemps a d’abord été difficile, puis reposant et enfin, douloureux.

Je recherche toujours quelque chose de plus grandiose mais il y a une heure où il faut arrêter d’espérer ce qui n’existe pas. J’espère qu’elle arrivera vite, où je saurai me contenter de ce qui m’entoure et des fruits que les arbres m’offrent. Du ciel et de la mer, de son sable et ses coquillages ; des gratte-ciels et de la ville, de ses pavés et ses gens.

Aa c’est dur de se sentir seul, on flotte plus que jamais au milieu du cosmos, vainement. J’ai hâte de retrouver les vibrations des autres cœurs, de calquer mon rythme dessus et de me sentir bien, et comblée.

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2020-06-20T01:45:15+02:00
https://hiver.journalintime.com/Jeux Jeux Je viens de retrouver mon iPod, il a l'air si minuscule dans ma main, c'est fou. À l'époque, c'était vraiment un objet précieux pour moi et maintenant, il est là, à prendre la poussière. Enfin, je ne voulais pas me rappeler de ça ! Le fait est que, j'avais acheté cet iPod car une amie de mon internat l'avait et j'adorais jouer à un jeu dessus. Je me souviens lui demander de me le prêter lors de l'étude, pour que je puisse jouer une fois les devoirs finis. Quand j'ai acheté le mien, la musique m'importait moins que le jeu. Cette amie était très maternelle, je la remercie Je viens de retrouver mon iPod, il a l’air si minuscule dans ma main, c’est fou. À l’époque, c’était vraiment un objet précieux pour moi et maintenant, il est là, à prendre la poussière.

Enfin, je ne voulais pas me rappeler de ça ! Le fait est que, j’avais acheté cet iPod car une amie de mon internat l’avait et j’adorais jouer à un jeu dessus. Je me souviens lui demander de me le prêter lors de l’étude, pour que je puisse jouer une fois les devoirs finis. Quand j’ai acheté le mien, la musique m’importait moins que le jeu.

Cette amie était très maternelle, je la remercie d’avoir autant de fois accepté de me prêter son iPod.

J’espère qu’elle va bien.

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2020-05-14T23:13:07+02:00
https://hiver.journalintime.com/Je-dois-apprendre-a-mieux-raconter-les-histoires-qui-ne-me-conce Je dois apprendre à mieux raconter les histoires qui ne me concernent pas Tout est dans le titre. Tout est dans le titre.

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2020-02-04T21:26:56+01:00
https://hiver.journalintime.com/Merci-pour-la-bonne-soupe Merci pour la bonne soupe Aujourd'hui, dans le tram, je rentrais pour l'école. J'ai une mauvaise habitude : regarder l'écran des portables des autres usagers. Je sais que ce n'est pas très bien, je ne supporte pas moi-même que quelqu'un regarde ce que je fais, mais c'est plus fort que moi (je travaille ce défaut, ceci dit). J'aime savoir ce qu'ils écoutent, ce qu'ils apprennent, ce qu'ils écrivent. Encore hier, j'ai surpris un SMS écrit dans un français assez ancien (?), la personne utilisait des mots comme « victuailles » ou disait « que je ne goûterai point ». Ça m'a fait bizarre d'être confrontée Aujourd’hui, dans le tram, je rentrais pour l’école.

J’ai une mauvaise habitude : regarder l’écran des portables des autres usagers. Je sais que ce n’est pas très bien, je ne supporte pas moi-même que quelqu’un regarde ce que je fais, mais c’est plus fort que moi (je travaille ce défaut, ceci dit). J’aime savoir ce qu’ils écoutent, ce qu’ils apprennent, ce qu’ils écrivent. Encore hier, j’ai surpris un SMS écrit dans un français assez ancien (?), la personne utilisait des mots comme « victuailles » ou disait « que je ne goûterai point ». Ça m’a fait bizarre d’être confrontée de façon sournoise à de tels messages, puisqu’ils ne font pas du tout partie de mon quotidien.

Aujourd’hui soir, j’ai vu un simple SMS : « Merci pour la bonne soupe nanny ».

Oh qu’il m’a touché cet SMS ! Affiché sur un vieux portable d’autant plus, il dégageait tant de sincérité.

Généralement, j’essaye de remercier un maximum de gens, notamment mes amis après une journée ou une soirée passée ensemble.

Mais là, voir une personne remercier une autre pour une soupe, le plus simple des plats (est-ce un plat ?), je ne sais pas, ça a fait vibrer mon cœur.

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2020-01-30T21:12:23+01:00
https://hiver.journalintime.com/Limace Limace Cette histoire n'est pas intéressante mais j'ai envie de l'écrire, de la caler quelque part. Quand je fume chez moi, je sors toujours dans le jardin. Ou plutôt, je me mets au pied de la porte du jardin. Il y a un petit rebord qui permet de m'asseoir confortablement, et l'endroit est tout le temps protégé de la pluie (sauf en cas de grosse tempête). Ainsi, je sors, je m'assieds et je pose mes pieds un peu plus loin, sur une parcelle de béton recouverte de fausse herbe. Avec l'automne, les feuilles tombent, celles d'un grand arbre dans notre jardin. Ce dernier est recouvert d'une Cette histoire n’est pas intéressante mais j’ai envie de l’écrire, de la caler quelque part.

Quand je fume chez moi, je sors toujours dans le jardin. Ou plutôt, je me mets au pied de la porte du jardin. Il y a un petit rebord qui permet de m’asseoir confortablement, et l’endroit est tout le temps protégé de la pluie (sauf en cas de grosse tempête).

Ainsi, je sors, je m’assieds et je pose mes pieds un peu plus loin, sur une parcelle de béton recouverte de fausse herbe.

Avec l’automne, les feuilles tombent, celles d’un grand arbre dans notre jardin. Ce dernier est recouvert d’une multitudes de feuilles, ce qui fait que très souvent, on pose les pieds on ne sait trop où.

Il y a quelques semaines, je suis sortie pour fumer, j’ai voulu m’asseoir mais j’ai vu énormément de feuilles à mes pieds. J’ai décidé de les soulever, pour m’assurer qu’il n’y ait rien.

À peine ai-je bougé la première feuille que j’ai vu une limace dessous.

Je ne les aime pas du tout, mais j’ai trouvé ce moment étrange et j’étais soulagée d’avoir été avertie de son existence.

Je ne fais jamais attention à où je pose mes pieds et cette fois-là, j’y ai pensé. J’ai soulevé. J’ai trouvé.

Une petite limace qui se protégeait de la pluie sous cette feuille.

Un sacré tour du hasard.

J’avais beaucoup de choses à dire là-dessus, cette anecdote m’a marquée.

Mais les mots ne viennent plus.

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2019-12-10T19:56:23+01:00
https://hiver.journalintime.com/Autocollant Autocollant Quand je reçois un autocollant, je n'ose jamais le coller, de peur de le gâcher. Je sais que plein de personnes ont aussi cette peur de ne pas faire ce qu'il faut avec cet autocollant mais que c'est ridicule ! J'y pense car j'ai retrouvé des autocollants que j'ai reçu il y a bien 10 ans. Peut-être un jour oserai-je sauter le pas et les coller ? Ces objets ont plus de valeur quand ils ne remplissent pas leur fonction. Incroyable. Quand je reçois un autocollant, je n’ose jamais le coller, de peur de le gâcher.

Je sais que plein de personnes ont aussi cette peur de ne pas faire ce qu’il faut avec cet autocollant mais que c’est ridicule !

J’y pense car j’ai retrouvé des autocollants que j’ai reçu il y a bien 10 ans.

Peut-être un jour oserai-je sauter le pas et les coller ?

Ces objets ont plus de valeur quand ils ne remplissent pas leur fonction.

Incroyable.

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2019-10-21T20:55:45+02:00
https://hiver.journalintime.com/Motivation Motivation Je n'ai pas vraiment le temps d'écrire, du moins, j'ai des choses plus importantes à faire mais j'ai envie de prendre comme habitude d'écrire ici. Ça me fait du bien et ça me permet de mettre de l'ordre dans mes pensées. Puis j'avoue que l'idée puisse lire ce que je dis sans rien connaître du contexte ou de moi-même m'amuse bien. Je suis fière de moi aujourd'hui. Je ne force plus vraiment pour devenir amie avec les gens, je laisse les choses se faire naturellement. Et si je suis seule, je ne vois plus ça d'un œil négatif mais comme quelque chose qui se fait naturellement. Je n’ai pas vraiment le temps d’écrire, du moins, j’ai des choses plus importantes à faire mais j’ai envie de prendre comme habitude d’écrire ici. Ça me fait du bien et ça me permet de mettre de l’ordre dans mes pensées. Puis j’avoue que l’idée puisse lire ce que je dis sans rien connaître du contexte ou de moi-même m’amuse bien.

Je suis fière de moi aujourd’hui. Je ne force plus vraiment pour devenir amie avec les gens, je laisse les choses se faire naturellement. Et si je suis seule, je ne vois plus ça d’un œil négatif mais comme quelque chose qui se fait naturellement. Aujourd’hui, je n’avais personne à côté de moi en cours car j’étais arrivée en retard mais je me suis sentie cool et indépendante. Il ne m’en fallait pas plus.

Après, je sens un manque de motivation se creuser en moi. Ça m’inquiète un peu, j’ai peur de tomber dans un cercle vicieux mais il faut juste que je change de mindset. Souvent, je me dis : « Fais ça et après, accordes-toi une pause. » mais c’est totalement ridicule puisque durant mes pauses, eh bien, je m’ennuie. Le mieux serait vraiment de me laisser aucun temps mort et d’enchaîner les devoirs à faire.

Faire des pauses, toujours des pauses.

Il faut oublier ça. Du moins, ne plus voir ça comme une nécessité ou une récompense. Mieux vaut se tuer à la tâche pour après profiter d’une pause bien méritée.

Je vais tenter de faire ça demain, et ne plus voir l’arrêt ou la pause comme une nécessité (sauf si je suis à bout). J’avancerai dans mes travaux, mes projets personnels, j’essayerai de lire et de jouer un peu.

On verra bien.

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2019-10-15T21:44:00+02:00
https://hiver.journalintime.com/Vague-a-l-ame Vague à l'âme De temps en temps, je vois des choses qui me rendent triste. Bien sûr, tout le monde vit ça, mais les choses qui me rendent triste ne sont pas forcément des choses tristes. Une fille dans ma classe est un peu différente. Elle ne souffre pas d'une maladie ou d'une déformation, elle est juste différente comme l'est un Fanta à côté de dix Coca. Dans la forme, pareille. Mais quelque chose chez elle me rend triste. Non pas qu'elle soit elle-même triste, elle semble très bien mener sa vie et possède assez de confiance en elle que pour parler de ses idées, venir vers ses camarades De temps en temps, je vois des choses qui me rendent triste. Bien sûr, tout le monde vit ça, mais les choses qui me rendent triste ne sont pas forcément des choses tristes.

Une fille dans ma classe est un peu différente. Elle ne souffre pas d’une maladie ou d’une déformation, elle est juste différente comme l’est un Fanta à côté de dix Coca.

Dans la forme, pareille.

Mais quelque chose chez elle me rend triste.

Non pas qu’elle soit elle-même triste, elle semble très bien mener sa vie et possède assez de confiance en elle que pour parler de ses idées, venir vers ses camarades et débattre avec les professeurs. Quand je parle avec elle, c’est comme si je parlais avec n’importe qui. Quand je l’observe de loin, c’est différent.

Une vague de tristesse me submerge très souvent et je me perds dans mes pensées. D’où naît cette tristesse, je ne sais pas.

Peut-être que dans le fond elle me fait de la peine, mais j’ignore bien pourquoi.

Je me trouve un peu stupide à avoir de la peine pour elle : elle va bien (du moins, en apparence) et je me permets de me dire qu’elle fait de la peine. Sans doute car elle est assez différente et qu’à mes yeux, ça ne doit pas être facile.

Ceci dit, il se peut qu’elle ne s’en rende pas compte.

Quand je vois des petits animaux, j’ai la même sensation : ce monde est trop dur pour eux. Ils ne devraient pas être sur cette Terre où rien ne va, où la méchanceté engendre plus d’énergie que la bonté.

Ces être-vivants sont trop innocents, il faut les protéger.

Mais qui suis-je pour penser ça ?

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2019-10-13T19:38:38+02:00
https://hiver.journalintime.com/Debut Début J'ai découvert ce site il n'y a pas longtemps, peut-être 4, voire 5 jours. Ça fait un moment que j'aimerais écrire pour délivrer ce que j'ai sur le cœur et on me l'a déjà conseillé : l'été dernier, j'étais très triste pour quelque raison et ça se ressentait auprès de certains de mes amis. On m'a dit : « Tu devrais écrire, ça te fera du bien. » J'en ai conscience mais quelque part, ça me fait peur. Je n'aime pas vraiment m'ouvrir aux gens, car je n'aime pas me montrer vulnérable comme beaucoup. Les rares fois où j'ai eu conscience que je me montrais vulnérable, ne se J’ai découvert ce site il n’y a pas longtemps, peut-être 4, voire 5 jours.

Ça fait un moment que j’aimerais écrire pour délivrer ce que j’ai sur le cœur et on me l’a déjà conseillé : l’été dernier, j’étais très triste pour quelque raison et ça se ressentait auprès de certains de mes amis. On m’a dit : « Tu devrais écrire, ça te fera du bien. »

J’en ai conscience mais quelque part, ça me fait peur. Je n’aime pas vraiment m’ouvrir aux gens, car je n’aime pas me montrer vulnérable comme beaucoup. Les rares fois où j’ai eu conscience que je me montrais vulnérable, ne se sont pas vraiment bien terminées. Il n’y a pas eu mort d’homme, je n’ai pas vécu de traumatisme mais je n’étais pas à l’aise avec moi-même et je me sentais bête. Très bête.

Tout le monde a déjà dû ressentir ça dans pareilles situations, mais c’est encore quelque chose de nouveau pour moi.

Écrire me fait aussi un peu peur, puisque je mettrai des mots sur ce que je ressens et pense, donnant une dimension réelle à ce que je vis.

Ah, ça me fait peur mais c’est un mal (?) pour un bien.

Depuis le début de l’année, je suis dans une nouvelle école. C’est un nouveau tournant pour moi, qui me fait beaucoup de bien. L’anxiété que je ressens face au futur s’est réduite, je suis entourée de gens qui me ressemblent un peu plus et qui sont incroyablement bienveillants. Chaque matin, je me réveille, le cœur content de pouvoir suivre des cours de matières que j’aime, et de grandir.

Mais je fais face à une nouvelle difficulté : celle de devoir me faire de nouveaux amis.

Quand j’étais plus jeune, j’étais terriblement timide et je restais beaucoup dans mon coin. Aujourd’hui, ça va mieux, même beaucoup mieux. En soirée, je n’ai plus la peur que les gens ne m’apprécient pas ou que l’on me critique. À l’école, pourtant, j’ai peur d’être inutile et de ne pas intéresser les gens. J’exerce sur moi-même une pression superficielle qui ne devrait pas être, je sais que je suis une personne agréable en société, avec un bon sens de l’humour et une bonne énergie qui plaît à beaucoup de monde.

J’ai sans doute envie de trop bien faire et je ne patiente pas assez.

Je dois essayer de m’en défaire mais ce n’est pas facile : j’ai comme une addiction de vouloir entretenir toujours plus d’amitié, de partager ce que je vis et d’écouter ce que les autres traversent. Je vois en chacun un potentiel ami avec qui je pourrais construire quelque chose de grand et d’agréable, comme je construis actuellement avec mes très bons amis.

Peut-être que l’amitié crée un surplus de dopamine dans mon cerveau et je pense en avoir absolument besoin pour aller bien ?

Hm, sans doute.

J’aime avoir les gens autour de moi et me sentir aimée. Mais c’est ridicule ; j’ai déjà assez de gens autour de moi, qui n’hésitent pas à montrer qu’ils m’aiment.

Un problème de gourmandise sans doute.

Ou alors je ne veux juste pas être avec moi-même, j’essaye de diminuer les chances que j’ai de me retrouver seule.

Je pense que c’est ça.

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2019-10-07T21:35:00+02:00