Ça fait quelques semaines que je pense à venir écrire ici, tout un tas de réflexions me traversent le cerveau et les neurones mais maintenant que j'y suis, plus rien ne me vient. C'est plutôt frustrant mais c'est classique chez moi : une super idée ou réflexion, la paresse de l'écrire et l'oublier. Je n'ose pas imaginer tout ce que j'ai laissé échapper. Je me rassure en me disant qu'elles sont quelque part dans mon subconscient ou ont laissé une trace latente mais on ne saura jamais. Un jour, je me suis d'ailleurs demandé combien d'objets avais-je perdu sans m'en rendre compte ? (...)
Je viens de retrouver mon iPod, il a l'air si minuscule dans ma main, c'est fou. À l'époque, c'était vraiment un objet précieux pour moi et maintenant, il est là, à prendre la poussière.
Enfin, je ne voulais pas me rappeler de ça ! Le fait est que, j'avais acheté cet iPod car une amie de mon internat l'avait et j'adorais jouer à un jeu dessus. Je me souviens lui demander de me le prêter lors de l'étude, pour que je puisse jouer une fois les devoirs finis. Quand j'ai acheté le mien, la musique m'importait moins que le jeu.
Cette amie était très maternelle, je la remercie (...)
Aujourd'hui, dans le tram, je rentrais pour l'école.
J'ai une mauvaise habitude : regarder l'écran des portables des autres usagers. Je sais que ce n'est pas très bien, je ne supporte pas moi-même que quelqu'un regarde ce que je fais, mais c'est plus fort que moi (je travaille ce défaut, ceci dit). J'aime savoir ce qu'ils écoutent, ce qu'ils apprennent, ce qu'ils écrivent. Encore hier, j'ai surpris un SMS écrit dans un français assez ancien (?), la personne utilisait des mots comme « victuailles » ou disait « que je ne goûterai point ». Ça m'a fait bizarre d'être confrontée (...)
Cette histoire n'est pas intéressante mais j'ai envie de l'écrire, de la caler quelque part.
Quand je fume chez moi, je sors toujours dans le jardin. Ou plutôt, je me mets au pied de la porte du jardin. Il y a un petit rebord qui permet de m'asseoir confortablement, et l'endroit est tout le temps protégé de la pluie (sauf en cas de grosse tempête).
Ainsi, je sors, je m'assieds et je pose mes pieds un peu plus loin, sur une parcelle de béton recouverte de fausse herbe.
Avec l'automne, les feuilles tombent, celles d'un grand arbre dans notre jardin. Ce dernier est recouvert d'une (...)
Quand je reçois un autocollant, je n'ose jamais le coller, de peur de le gâcher.
Je sais que plein de personnes ont aussi cette peur de ne pas faire ce qu'il faut avec cet autocollant mais que c'est ridicule !
J'y pense car j'ai retrouvé des autocollants que j'ai reçu il y a bien 10 ans.
Peut-être un jour oserai-je sauter le pas et les coller ?
Ces objets ont plus de valeur quand ils ne remplissent pas leur fonction.
Incroyable. (...)
Je n'ai pas vraiment le temps d'écrire, du moins, j'ai des choses plus importantes à faire mais j'ai envie de prendre comme habitude d'écrire ici. Ça me fait du bien et ça me permet de mettre de l'ordre dans mes pensées. Puis j'avoue que l'idée puisse lire ce que je dis sans rien connaître du contexte ou de moi-même m'amuse bien.
Je suis fière de moi aujourd'hui. Je ne force plus vraiment pour devenir amie avec les gens, je laisse les choses se faire naturellement. Et si je suis seule, je ne vois plus ça d'un œil négatif mais comme quelque chose qui se fait naturellement. (...)
De temps en temps, je vois des choses qui me rendent triste. Bien sûr, tout le monde vit ça, mais les choses qui me rendent triste ne sont pas forcément des choses tristes.
Une fille dans ma classe est un peu différente. Elle ne souffre pas d'une maladie ou d'une déformation, elle est juste différente comme l'est un Fanta à côté de dix Coca.
Dans la forme, pareille.
Mais quelque chose chez elle me rend triste.
Non pas qu'elle soit elle-même triste, elle semble très bien mener sa vie et possède assez de confiance en elle que pour parler de ses idées, venir vers ses camarades (...)
J'ai découvert ce site il n'y a pas longtemps, peut-être 4, voire 5 jours.
Ça fait un moment que j'aimerais écrire pour délivrer ce que j'ai sur le cœur et on me l'a déjà conseillé : l'été dernier, j'étais très triste pour quelque raison et ça se ressentait auprès de certains de mes amis. On m'a dit : « Tu devrais écrire, ça te fera du bien. »
J'en ai conscience mais quelque part, ça me fait peur. Je n'aime pas vraiment m'ouvrir aux gens, car je n'aime pas me montrer vulnérable comme beaucoup. Les rares fois où j'ai eu conscience que je me montrais vulnérable, ne se (...)